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Gièvres Auto, trésor de casse, fleuron de Caréco

Fondé en 1998 et dirigé par Nelson Jourdin, le centre de recyclage Gièvres Auto incarne le devenir des casseurs en France où les politiques d’économie circulaire leur ouvrent de nouvelles perspectives de distribution de pièces et de ventes de véhicules reconditionnés.
Gièvres Auto, trésor de casse, fleuron de Caréco

Basé dans le Loir-et-Cher, Gièvres Auto, l’un des plus grands centres de recyclage de France, a rejoint Caréco en 2009.

 

Cette nouvelle année sera celle du retour en grâce du réseau de recycleurs Caréco. La coopérative tiendra du 5 au 7 mars prochain à Brest son assemblée générale où seront dévoilées de nombreuses innovations avec l’objectif de retrouver une place de leader dans la fourniture de pièces d’occasion. Au programme : la refonte du site web avec un nouveau moteur de recherche, l’arrivée d’un espace pro et le lancement de Caréco Reprise, site de reprise de véhicules à destination des particuliers.

S’il y a quelques années, l’enseigne a perdu quelques poids lourds du recyclage comme Genève Occasion, Axiomauto ou encore Dupas, vendus à Alliance Automotive Group et sa marque Back2Car, il peut toujours compter sur des ténors comme Gièvres Auto, basé dans le Loir-et-Cher, l’un des plus grands centres de recyclage de France qui a rejoint Caréco en 2009.

Dans ce centre, regroupant plus de 250 000 pièces détachées prêtes au réemploi, issues de 4 000 VHU traités par an, son patron, Nelson Jourdin a mis au point un processus de tri, de reconditionnement, de certification et de garantie optimisés avec une offre de vente sur place ou en ligne d’envergure nationale. Cela alors que le dernier décret VHU, publié le 1er décembre 2022, place l’activité des recycleurs au centre de la stratégie de dépollution des véhicules par la revente des pièces de réemploi.

Pour mieux faire connaître la profession, ses offres et populariser l’achat auprès des recycleurs, le dirigeant a lancé en 2008 la journée « Foire à 15 euros » ! Cet événement annuel, véritables portes ouvertes destinées à tous les publics, propose toutes les pièces de réemploi au tarif de 15 euros, qu’il s’agisse d’un moteur, une porte ou d’un simple pot d’échappement.

Remettre sur la route de VHU

Aujourd’hui, il développe une offre de « reconstructeur automobile » avec l’objectif de donner une seconde vie à des véhicules classés VHU et proposer une nouvelle alternative d’achat entre le neuf et l’occasion « au plus grand nombre et au meilleur prix », explique-t-il. Les véhicules sont remis en état au niveau de la mécanique, de l’électronique, de la carrosserie, des parties de l’habitacle, les pneumatiques et même des vitres si nécessaires. L’équipe de Nelson Jourdin optimise les prix et la qualité des prestations avec des pièces de réemploi et des équipements et organes modernes dont l’entretien sera plus facile et moins coûteux tout en apportant des garanties professionnelles.

Chaque année Gièvres Auto remet plusieurs véhicules sur la route selon une procédure stricte suivie par un expert avant, pendant et après les réparations. Le véhicule peut être remis sur route seulement après la validation de mise en conformité délivrée par l’expert automobile. Les véhicules qui ne sont pas remis en état dans l’établissement sont vendus exclusivement aux professionnels de l’automobile.

« Le récent décret va permettre de renforcer la traçabilité des véhicules, des déchets et des pièces de réemploi et de créer de nouvelles synergies entre les constructeurs, les éco-organismes et les professionnels de l’automobile. C’est également une offre maîtrisée, sécurisée et économique qui répond au pouvoir d’achat des particuliers sur un marché automobile où les prix flambent. Plus qu’un simple dépôt de véhicules accidentés, Gièvres Auto est un écosystème autonome. Son but est de recycler des VHU et d’assurer la traçabilité des pièces de réemploi mais également de créer un nouveau réseau de « reconstruction » dans une démarche d’upcycling pour remettre des véhicules à la route. Comme pour l’habillement ou encore le mobilier, recycler dans le secteur automobile, qui est un des plus polluants au monde, est tout simplement une solution de bon sens à adopter d’urgence », commente Nelson Jourdin.

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